30/06/2012

En quête de fraicheur

Ouf, point final d'une semaine chargée.

Grande envie d'une douce pause bouquinage. Et en l'occurrence, "Tartelettes !" de Christophe Adam (un jour, je me soignerai...). Un moment déjà qu'il me faisait de l’œil en librairie avec ses belles couleurs et son chouette format ; alors aujourd'hui, c'est décidé, je lui consacre ma fin de journée. 

Un pied sur le balcon. 
"Trop chaud !" me crie le petit orteil.
"36°" me confirme le thermomètre.
"Trop la flemme de ressortir acheter une glace" me supplie le cerveau.

Ok, c'est le moment d'ouvrir le frigo ; histoire pour commencer de s'y rafraichir les neurones quelques secondes. Et puis surtout d'en faire ressortir l'idée miraculeuse pour déjouer cette chaleur. 
De la crème, des framboises, quelques fraises... Eurêka, un macaron glacé ! 
Cette fois encore, mon balcon et ma quête d'inspiration en matière de tartelettes devront patienter un peu...


      
* Base de biscuit macaron aux framboises, mousse glacée aux fruits rouges (fraises, framboises et mûres), cœur glacé au coulis de framboises, et framboises fraîches sur lit de confiture de framboises vanillée (maison).

21/06/2012

C'était l'histoire...

Celle d'un père, fabuleux gourmand, effroyable bosseur. 
Qui, en ce dimanche 17 juin, aura évidemment fait bien peu de cas de sa fête annuelle. 
Et qui aura cédé à l'électrisant appel des vastes plaines et du travail, comme chaque jour. 
Puis celle de sa cadette, qui, obéissant à ce fichu précepte tel père telle fille, se sera elle aussi enivrée de boulot et de grand air.

Celle d'un 17 juin donc, qui s'achève finalement sans plus de festivités, ni surtout d'instants gourmands.
Mais pour autant, l'ingrate n'en aura pas moins fait fumer ses quelques instincts créatifs... 

L'histoire d'une fille qui partage avec son père deux affreuses faiblesses après le travail : le café et le Paris-Brest. 

L'histoire en question prend fin aujourd'hui, premier jour de l'été.
Et plus volontiers que par une pâte à chou, la nouvelle saison se laisse accueillir par un léger biscuit macaron aux noisettes, garni puis glacé en s'autorisant quelques libertés...
Y compris celle d'une mousseline réalisée non pas à base des traditionnelles noisettes, mais d'une pâte de noix de Macadamia faite maison. 

Bref, l'histoire d'une fille toujours en retard, toujours à la frontière du blasphème pâtissier, et qui croise cette fois encore les doigts pour que son petit gourmand de père ne lui en tienne pas trop rigueur...




 * Biscuit macaron aux noisettes, mousseline aux noix de Macadamia, glaçage au café et éclats de pralin.


* Pâte de noix Macadamia, réalisée à partir de noix de Macadamia caramélisées puis broyées.

18/06/2012

Lendemains gourmets de pique-nique gourmands...

...gourmands, gourmets, et sans gluten ni lactose s'il vous plait ! Ou comment s'amuser à réinterpréter le sandwich du week-end en version petites bouchées apéritives. 
Fortement sensibilisée au fil de mon parcours aux diverses intolérances alimentaires, j'ai tenu pour cette recette à ce que tout le monde puisse céder les yeux fermés au fondant de ces mignardises !
La baguette est finie, mais le croustillant est plus que jamais de la partie, grâce à une base de galette de riz gluant soufflé au piment d'Espelette et aux graines de pavot. En lieu et place de la tome de brebis et des lamelles de tomate séchée glissées dans le sandwich, j'ai réalisé un bavarois de tomates confites à base de crème de soja relevée à l'huile de noix. Le fondant occupe donc son habituel poste central, que j'aime tant à lui confier ! Enfin, on retrouve au cœur de cette pièce l'élément essentiel à son équilibre gustatif et nutritif : une généreuse chiffonnade de viande des Grisons.
Et voilà tous les éléments de notre savoureux sandwich unis de nouveau pour leur plus grand plaisir !




* Galettes croustillantes de riz soufflé au piment d'Espelette et graines de pavot, bavarois aux tomates confites, à la crème de soja et à l'huile de noix, chiffonnade de viande des Grisons.

13/06/2012

Petits arrangements avec la nostalgie...

Pas le moindre abricot tapi sous le feuillage, pas plus de fruits en vue chez le voisin le pêcher, quelques malheureuses cerises qui n'auront pas su résister à cette inébranlable humidité printanière, de rares pommes en maturation : voilà un état des lieux d'une campagne beauceronne qui se révèle bien peu engageant pour l'été à venir !
Je m'étais donc déjà résignée à occuper ce bref retour au bercail familial en mitonnant quelques légumes d'hiver au coin du feu... 
Et c'est alors que le miracle au jardin se produisit. Là, à mes pieds, de superbes fraises bien rouges et bien joufflues. En flagrant délit de flirt avec ses arbustes voisins, cambrés vers elles sous le poids de nombreuses et prometteuses framboises.
Bref, de délicieuses senteurs, un printemps généreux en fruits rouges, il ne m'en fallait pas davantage pour voir renaître en moi sourire, espoir et inspiration !
Même si cette dernière est finalement stoppée net dans son élan par les revendications familiales : on réclame LA tarte aux fraises, celle de l'enfance, celle avec l'épaisse pâte sablée et l'onctueuse crème pâtissière. Parfait, ne me reste plus qu'à obtempérer, on ne lutte pas contre la nostalgie gourmande. Et encore moins lorsqu'elle est très largement partagée par la pâtissière elle-même.
Par contre, rien ne lui interdira jamais quelques compromis avec la tradition et la recette originelle......




* Pâte sablée fondante au pralin, crème pâtissière parfumée à l'amande et à la vanille, fraises fraîches.

03/06/2012

Avis aux mamans gourmandes...

Une fête en chasse une autre en ce début juin : ça chauffe, ça fouette, ça émulsionne et ça caramélise donc dur en cuisine ! Mon tout nouveau voisin d'outre-Saône a pu se régaler d'une bonne louchée de caramel au beurre salé, mes voisins de la Croix-Rousse ont savouré une douce soirée fruitée en compagnie des premiers abricots...
Alors aujourd'hui, c'est une autre personne très spéciale que j'ai souhaité embarquer dans mes expérimentations sucrées. Certes c'est un peu idiot, puisque ma maman, je pense à elle tous les jours. Il faut dire qu'elle a été et reste mon fabuleux moteur tout au cours de cette aventure pâtissière dans laquelle je me suis jetée voilà presque 4 ans. Et si je tape à l'instant ces quelques mots, eh bien c'est grâce à elle. Les rencontres avec mes Maîtres, ma passion et ma persévérance auront juste fait le reste...
Bref, impossible donc de ne pas lui rendre cet hommage en ce dimanche. Même si malheureusement, la distance entre nous ne me permettra pas d'avoir le verdict immédiat de ses indulgentes papilles. Mais qu'à cela ne tienne, je trouverai bien quelques mamans aux alentours prêtes à se plier au jeu des cobayes ! La plus grosse part attendra quant à elle bien au frais et bien sagement sa destinatrice...

Qui dit fête des mères, dit bien souvent les traditionnelles premières fraises de la saison. Pas franchement folle du fraisier, j'ai tout de même tenu à conserver cette légère et lumineuse base fruits rouges. Et parce que ma passion est très certainement née un jour où je m'empiffrais d'une tarte aux fraises de ma maman, j'ai tenu en cette occasion à reprendre sa base de pâte sablée, terriblement gourmande et fondante.

Et ensuite, on laisse simplement fouets et papilles délirer autour de quelques ingrédients et idées d'alliances...

Mais avant de céder place au résultat final, j'aimerais faire un petit arrêt sur image sur le glaçage que j'ai expérimenté pour la finition. Car malgré quelques petites rectifications de tenue à noter pour une (très !) prochaine fois, il fait désormais partie de mes petites pépites gustatives. Il s'agit d'un glaçage réalisé à partir d'un caramel à base de glucose et de sucre, décuit avec du beurre et du nappage neutre. Et pour lui apporter toute sa personnalité, j'ai choisi d'y ajouter quelques gouttes de sirop de coquelicot.


* Glaçage au coquelicot

Et voici donc l'entremets :





 * Sablé aux zestes de citrons confits, mousse mascarpone à la crème de mûre et aux petits dés de fraises séchées, coulis de fraises fraîches, glaçage au sirop de coquelicot.

Des mûres, des fraises, des coquelicots... Tout ce que tu aimes je crois, alors à très vite pour une séance dégustation, et une merveilleuse fête à toi ! ;-)

...quant à ton petit mari, lui aussi discrètement et toujours présent à mes côtés - le pauvre mériterait très largement la médaille du Cobaye d'Or... -, il ne perd bien entendu rien pour attendre ! Rendez-vous de fouet ferme le 17 juin ;-)


02/06/2012

Apéro lyonnais

...toute excuse étant chez moi absolument parfaite pour me remettre aux fourneaux, je ne pouvais évidemment pas manquer ce 1er juin et sa Fête des Voisins ! Surtout qu'ils sont super chouettes, mes voisins ;-)
Idéale occasion donc de profiter avec eux des tout premiers abricots du marché...



 * dacquoise pistache, mousse nougat et pralin, coulis d'abricots frais et petits dés d'abricots secs. Éléments de décoration : abricots secs et éclats de noix de macadamia.

01/06/2012

Premiers coups de spatule...

Mes rêves professionnels, les plus déraisonnables mais fabuleux qui soient, ne se sont pas réalisés par hasard. De l'acharnement, des renoncements et de la passion, il en aura fallu, certainement plus que de raison.
Mais ils restent avant tout le fruit, parvenu je l'espère bientôt à sa plus belle maturité, de rencontres et d'expériences qui se seront mutuellement nourries pour m'en faire cadeau aujourd'hui.
Bref retour donc sur un parcours tortueusement cohérent... :   

Mes études :
Un Master franco-allemand en sciences du management hôtelier et touristique, a-priori, le lien n'est pas évident... Mais ce serait trop vite oublier l'année Erasmus de débauche autrichienne, les deux années de bonheurs et de rencontres inoubliables au cœur de la Bavière, les randonnées savoyardes...Toute cette ouverture et ces richesses qui m'appartiennent désormais.
Puis accessoirement aussi, de vagues notions de gestion et d'économie dont je finis aujourd'hui par découvrir l'utilité...
Et pour finir, celui dont je reste évidement la plus fière : mon CAP de cuisine.

Mes premiers pas dans le monde du travail :
Spéciale dédicace à tous mes si chers collègues de bureau, qui m'auront tellement aidée à réaliser que je n'étais pas faite pour porter chemisiers et hauts talons... Maud, Clo, Charlotte, Sir Pierre D., et j'en oublie ; merci de m'avoir rendu ces 3 années dans le monde des cadres (un peu trop, certainement) supportables ! 
Et là encore, je découvre aujourd'hui seulement les nombreuses richesses que je peux extraire de cette expérience dans le marketing et la communication...

Mes premiers pas en cuisine :
Des gens qui auraient pu me faire haïr ce métier, j'en ai croisé. Et pas qu'un peu, malheureusement. Pas malheureusement pour moi, qui ai toujours cru bien trop fort à ma passion pour lâcher l'os. Non, malheureusement pour tant de jeunes à qui l'amour de ce fabuleux métier n'aura jamais été transmis.
Ceci dit, ce ne sont certainement pas ces gens-là que j'ai envie de citer ici. 
Non, mais plutôt ceux qui m'ont donné ma toute première chance aux fourneaux. Ceux qui m'ont fait aimer plus intensément encore les réalités de ce métier, ceux qui m'ont poussée vers le haut, ceux qui m'en ont fait tellement baver, ceux qui m'ont finalement rendue heureuse de mettre mon réveil à 3h du mat' le dimanche...

...Bref, mes formateurs :
Charles-Victor : mon premier service, ma première crème fouettée qui se prenait pour du beurre, mes premiers déjeuners à 11h, ma première rencontre avec la Maryse. Mais surtout, ma rencontre avec Baptiste et son équipe. Mes premiers rires en cuisine.
M. Orsi : de la rigueur et de l'amour du produit.
M. Pignol : de la polyvalence, de l'organisation, de l'efficacité, de la créativité et de l'autonomie. De très chouettes rencontres aussi : Lucas, Romu, JM, Anné-Cé, Viviane... De très beaux souvenirs.
M. Bernachon : l'AMOUR du Chocolat et le merveilleux respect du produit. Le bonheur de se lever pour aller travailler. Ces anachroniques sourires matinaux. Et puis bien entendu, ce que j'ai pu y apprendre sur le vrai travail artisanal du chocolat.

...et j'en oublie probablement. Par contre, je n'oublierai certainement pas le cercle très précieux de gens qui sont plus qu'essentiels à mes côtés tout au long de cette route. Famille et amis, je vous aime !
Et désormais, il me revient de vous remercier pour m'avoir offert l'opportunité de ce parcours en vous proposant le plus beau (mais risqué...) rôle de votre vie : à vous mes chers cobayes !!! Ce blog vous est réservé, et les portes de mes fourneaux toujours grandes ouvertes...
...alors maintenant, faîtes vos choix ;-) 


 Très grand instant à l'occasion de mon tout petit apprentissage culinaire à la mode lyonnaise...

Mes belles rencontres professionnelles

Cuisinière nomade              ...la plus pétillante cuisinière jamais rencontrée.
Café Mokxa                      ...le plus savoureux Expresso jamais dégusté.
Philippe Rigollot                 ...le plus explosif macaron à la menthe jamais expérimenté.
Sève                                  ...les plus fondantes Pierres des Monts D'Or jamais récoltées.
Nuage et Caramel              ...le plus impressionnant carrot cake de ce côté-ci de la Manche.
Oberweis                           ...les plus belles tartes pour lesquelles j'ai franchi les frontières.
Denis Bellemin                   ...le plus généreux amoureux du Chocolat (Maison Bernachon)

Mes activités



Production de pièces sucrées et salées pour accompagner les grands évènements de votre vie, aussi bien que vos petits instants de gourmandise.

Production de pièces cocktails pour accompagner vos évènements d'entreprise.

Création et production de pâtisseries à destination de professionnels de la restauration.

Animation d'ateliers thématiques.

Rédaction d'articles et critiques culinaires.


...pour toute demande, n'hésitez donc pas à me contacter : 


adoret@gmail.com