06/06/2013

Pour quelques croustillants feuillets...

Oh je la sens bien, cette pointe de déception. Inutile de s'en cacher, un tel titre, et on cède vite au secret espoir de quelques plaisantes lignes, ou tout au moins d'un ton plus léger que d'ordinaire... 
Eh bien que mes quelques fidèles gourmands se rassurent : il ne sera cette fois encore question que de sucre et de plaisir des papilles. Bref, du lourd.

Lundi. Une curieuse envie de se compliquer la tâche dès le premier jour de la semaine. De repeindre veste, tablier, et murs couleurs praliné. De partager quelques heures sportives en tête à tête avec mes biceps.

Car voici dans les grandes lignes le postulat de départ des bonbons feuilletés au praliné. Du sucre cuit, tiré puis étalé au rouleau, jusqu'à obtenir la forme et l'épaisseur d'une détrempe de pâte feuilletée. Avec en lieu et place du beurre, une simple couche de praliné noisettes finement étalée sur cette "détrempe de sucre". 

Et c'est alors que débute la plus folle et anarchique partie de la mission. Car contrairement à la réalisation d'un pâton de feuilletage, point de nombre de tours précis, point de temps de repos. Dans sa version sucrée, le feuilletage ne connait aucune limite ! Ni le praliné d'ailleurs... On replie, on étale, on re-replie, on tourne, on tente de rattraper le praliné dans ses élans fugueurs, on ré-étale, on re-re-replie, on retourne, on re-ré-étale,... Et ce, en maintenant le sucre toujours chaud et souple grâce à la lampe chauffante. 

Mais comme les meilleures choses ont une fin, il s'agira tout de même de s'arrêter à un moment jugé opportun (ou indispensable aux biceps). Le sucre, désormais feuilleté au praliné, est alors étiré pour être roulé en fins boudins. Maintenus souples sous l'effet de la chaleur, ces derniers seront enfin découpés aux ciseaux en forme de petits berlingots. 

Alors, prêts à relever le défi ?!

Premier essai, et premiers croustillants émois :


Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire